La pneumologie constitue depuis déjà plusieurs années un secteur porteur de la kinésithérapie. La tenue de la première conférence de consensus en 1994 en a été le reflet. L’évaluation tient aujourd’hui une place limitée dans nos pratiques.

    Elle n’en constitue pas moins un enjeu de premier rang pour demain. Vouloir évaluer est une chose, savoir le faire en est une autre. Le souci d’évaluation porte tant sur l’état clinique du patient que sur l’efficacité des techniques utilisées.

    Il importe aujourd’hui à tout professionnel d’être capable de mener à bien cette démarche évaluative. Elle nécessite 2 éléments essentiels : la démarche et le maniement d’outils pertinents. Les bilans respiratoires s’attacheront donc à déterminer quels sont les paramètres cliniques et paracliniques actuellement utilisés.

    Nous pouvons ainsi citer pour mémoire l’exploitation des bruits respiratoires par l’utilisation du stéthoscope. L’auscultation pulmonaire permettra en effet, de localiser et de définir les bruits liés à un encombrement, à un spasme ou à une inflammation bronchique.